DOSSIER CONCERNANT L'INCENDIE DU BATIMENT COMMUNAL AVENUE CHARLES DE GAULLE

Nous avons écrit au maire suite à l'incendie du bâtiment communal proche de l'école Louis Moreau

1er courrier du 13/09/2010

Monsieur le Maire,

Nous aimerions avoir une copie de l’arrêté de péril concernant le local qui a brulé avenue Charles de Gaulle à côté de l’école Moreau.
Je vous prie donc, Monsieur le Maire, de bien vouloir nous fournir cet élément et vous en remercions par avance.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, nos salutations distinguées.

2ème courrier du 24/09/2010

Monsieur le Maire,

Nous avons pris bonne note de votre courrier concernant un arrêté de péril imminent de la propriété municipale située 14 avenue Charles de Gaulle à Morangis :
- l’arrêté de péril imminent ?
Ce qui laisse entendre qu’il n’y aurait pas d’arrêté de péril effectif ou réel à ce jour.
- vous nous citez dans votre courrier le rapport d’expertise de la société SOCOPEC dont nous n’avons aucune connaissance et qui n’a jamais été débattu, surtout que ce bâtiment contenait de l’amiante en quantité.
- Y-a-t-il eu une déclaration de sinistre à la compagnie d’assurance ?
- Allons-nous recevoir un remboursement ? De combien ? Et qui bien évidement devra apparaître au budget 2011.
En tout état de cause, il semblerait que vous ayez décidé seul la démolition de ce bâtiment sans permis de démolir et sans arrêté de péril réel, nous avons été surpris par la rapidité de la démolition qui pourrait nous laisser penser qu’un projet en attente, sur ce terrain, était dans les « cartons ».
Monsieur le Maire, nous considérons que la manière dont vous avez agi concernant la démolition pose un problème de démocratie et de prise de décision collégiale qui aurait du être débattu en conseil municipal comme vous l’aviez écrit dans votre convocation pour la commission d’urbanisme, point qui a été retiré le soir même de cette commission.
Nous vous informons qu’une réunion de notre groupe d’élus municipaux aura lieu dans les 48h afin de décider de déposer une plainte au tribunal administratif et ce afin de lever tout équivoque ou doute qui pourrait subsister et afin que le travail de concertation puisse continuer dans une ambiance positive comme nous avons su le faire jusqu’à ce jour.
Vous souhaitant bonne réception, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, nos salutations distinguées.